Nicolas Sarkozy chez Bourdin : toute la vérité, rien que la vérité

Nicolas Sarkozy était ce matin chez le commissaire Bourdin et il n’a rien lâché en répondant parfaitement aux questions posées. Il a tenu, du début à la fin de l’entretien, un discours de vérité et de transparence totale. Le commissaire Bourdin n’a rien trouvé pour mettre à mal sa défense et n’a pas réussi à le mettre en échec sur une petite question comme il sait si bien le faire avec les autres politiques.

Tous les sujets ont pourtant été abordé, à commencer par celui des « affaires » et autres fables au sujet de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy a rappelé, comme à chaque fois, qu’il a bénéficié de 5 non-lieux : « J'ai bénéficié de 5 non lieux ». Puis, toujours attaché à défendre la vérité, il a déclaré : « Je n’ai pas été mis en examen pour financement illégal de campagne ».

Comme nous l’avons déjà expliqué, il faut simplement savoir lire pour s’en rendre compte (voir ci-dessous), mais Nicolas Sarkozy est tellement inattaquable sur son projet que l’on ne trouve rien de mieux que de l’attaquer sur des futilités qui n’intéressent pas les français. Il faudrait simplement que cette élite méprisante apprenne à lire afin que l’on puisse rapidement passer à autre chose. D’ailleurs, comme il le rappelle fort justement : « Ça a déjà été jugé par le conseil constitutionnel ».

Alors oui, c’est vrai, le dépassement initial jugé par le Conseil constitutionnel se limitait à 466 000 euros et depuis nous savons que l’on est plus proche des 20 millions…. Mais c’est la même chose, on ne va pas chipoter pour quelques millions. D’autant plus que Nicolas Sarkozy a tout remboursé de sa poche et comme il l’a également déclaré au commissaire Bourdin :

« J'ai été le premier candidat à n’avoir pas coûté un sou aux contribuables »

Certes, Jacques Cheminade en 1995 et Bruno Mégret en 2002 ont également dû régler seuls les dépenses de campagne, il n’est donc pas le premier. Mais on ne va tout de même pas comparer Nicolas Sarkozy avec ces deux ploucs. Et puis avec le Sarkothon, qu’il a organisé lui-même comme il le rappelait ce matin, Nicolas Sarkozy a tout remboursé sans que cela ne coûte un sou aux contribuables. Alors Nicolas Sarkozy n’est ni stupide, ni menteur et a pleinement conscience que le contribuable a remboursé 60% des 11 millions levés pour le Sarkothon. Aussi, quand il parle d’ « un sou », il faut bien évidemment comprendre qu’il parle ancienne monnaie et il a, comme toujours, raison : les sous et autres deniers ne sont plus utilisés et on voit mal comment un contribuable pourrait aujourd’hui payer en sou.

C’est ainsi, la vérité sort toujours de la bouche de Nicolas Sarkozy et cela n’a rien à voir avec sa taille. D’ailleurs il ne s’est pas contenté de dire la vérité sur les fables judiciaires inventées par ces bâtards de juges et a également abordé le difficile sujet des migrants. Il a notamment dénoncé le fait que le gouvernement allait créer des « mini-Calais » (ce qui est vrai puisque les migrants ne seront évidemment pas dans des centres d’accueil mais dans la nature) et a ajouté pour dénoncer l’inaction du gouvernement français :

« Les anglais et les espagnols raccompagnent les soudanais au Soudan, les érythréens en Erythrée »

Ce sont deux très bons exemples, notamment celui de l’Erythrée, puisque la majorité des Soudanais et des Erythréens sont éligibles au droit d'asile en Europe et ne sont donc pas raccompagnés systématiquement dans leur pays d'origine. En 2015, le taux de reconnaissance au droit d'asile des Erythréens (en première instance) a été de près de 90% dans l'Union européenne.

Alors attention, le premier qui accuse Nicolas Sarkozy d’être un menteur, il se retrouvera assigné en justice pour diffamation. Au pire, si Nicolas Sarkozy dit une bêtise, c’est une approximation et en aucun cas un signe de profonde incompétence ou de malhonnêteté.