jeudi 22 septembre 2016

« Si vous voulez parler du Gabon, retournez-y ! »


Nicolas Sarkozy a été apostrophé hier soir par une bande de racailles qui reprochaient à notre champion d’avoir, lorsqu’il était président de la République, favorisé le maintien au pouvoir d’Ali Bongo. Nous devons rappeler à ces sauvageons que tout comme pour Kadhafi, la justice n’a pas estimé que la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy a été financé par la famille Bongo. Certes, dans l’affaire Kadhafi le document qui prouve le contraire et que Nicolas Sarkozy qualifiait de « faux grossier » a finalement été reconnu comme authentique par la justice le 30 mai dernier. Mais il s’agissait simplement d’un accord de principe. Cela ne prouve pas que Nicolas Sarkozy a été financé par Kadhafi mais simplement qu’il avait envisagé cette possibilité. On ne va tout de même pas reprocher à Nicolas Sarkozy d’être débrouillard et prévoyant.

Alors voir ces gabonais en plein meeting républicain scander « Sarko, viens chercher Ali ! » n’est pas acceptable. Nicolas Sarkozy leur a lancé (avant de les faire expulser) : « Ici c’est la France, c’est pas le Gabon. Si vous voulez parler du Gabon, retournez-y ! ».

Franchement, tous ces lâches qui se cachent en France plutôt que d’être au Gabon, à se battre pour leurs idées, c’est tout simplement révoltant. Surtout après tout ce qu’a fait Nicolas Sarkozy pour le Gabon. Dois-je leur rappeler que Nicolas Sarkozy a annulé une partie de la dette gabonaise juste après son élection ? Qu’il a donné la légion d’honneur à Bourgi ? Qu’il a également ordonné l’éviction de Bockel du ministère de la Coopération ?

Et puis il ne faudrait pas que ces « étudiants » oublient d’où ils viennent et grâce à qui ils sont là. Prenons ce passage tiré du discours de Nicolas Sarkozy au Gabon en 2010 (suite à l’hommage rendu à Omar Bongo) :

« Il y a la question migratoire. Nous avons un accord du 5 juillet 2007. Nous avons quelque 3.000 étudiants gabonais en France qui ont la possibilité de séjourner dans notre pays pour y acquérir, après l’obtention de leur diplôme, un complément de formation. Je le dis comme je le pense, nous sommes prêts à accueillir davantage d’étudiants gabonais, cela ne pose pour nous aucun problème, à la condition que les étudiants gabonais qui bénéficient d’une bourse comprennent que l’objectif du Gabon, c’est que ses élites reviennent au pays pour participer au développement de ce pays. Sinon, cela ne peut pas marcher. »

Si Nicolas Sarkozy continue à être dérangé par ces sauvages, l’accord du 5 juillet 2007 pourra facilement être modifié lorsqu’il sera à nouveau Président. Alors plutôt que de déranger des personnes qui font honnêtement leur travail, ils feraient mieux de se concentrer sur leurs études et ne pas oublier qu’ils n’ont pas vocation à rester en France.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire