
Le plus grands des plus petits ex-présidents français a donc finalement décidé d’être, pour la troisième fois consécutive, candidat à l’élection présidentielle. Selon lui, la France exige qu’on lui donne tout… Il est vrai que la France, ou plus exactement ces pauvres cons d’électeurs, lui ont tout donné et qu’il est logique qu’il se sente redevable. Du haut de ses talonnettes, le champion de la mise en examen catégorie politique, explique avoir senti qu’il avait la force pour mener ce combat à un moment de notre histoire si tourmentée... Bien évidemment les nombreuses années pendant lesquelles il a dirigé la France n’ont absolument rien à voir avec la situation actuelle et la tourmente qu’il évoque. Certes, il était au pouvoir mais n’est en rien responsable des exactions commises par ce traitre de Fillon. On peut même légitimement se demander si François Fillon, qui déclare aujourd’hui qu’il « aurait pu gagner en 2012 » (difficile de savoir de quelle compétition il parle, coupe du monde des branleurs ou des enculeurs de mouche ?), ne l’a pas fait exprès afin de prendre la place de notre champion.
Nicolas Sarkozy a eu un rêve, une vision, pour la France et selon lui, « les cinq années qui viennent seront celles de tous les dangers mais aussi de toutes les espérances »… Quelle déclaration, quelle analyse politique exceptionnelle ! Madame Irma n’aurait pas dit mieux ! Heureusement qu’il est revenu en politique pour nous éclairer ! Nicolas Sarkozy a donc identifié cinq grands défis à affronter si l’on veut encore pouvoir sauver ce qui reste de la France après le règne mortifère des socialo-communistes normaux de droite.
Le premier défi est naturellement celui de la vérité… Attention, nous ne parlons pas de la vérité concernant les nombreuses affaires dans lesquelles il a été impliqué. Nous ne parlons pas non plus des agissements de Paul Bizmuth ou de ses comptes de campagne. Nous ne parlons pas non plus de la passion pour la peinture de Claude Guéant ou des arbitrages cachés sous le tapis. Non, nous parlons bien évidemment du futur et contrairement à tout ce qu’il a fait avant, il désire désormais mettre en application ce qu’il promet ! Nicolas Sarkozy qui avait promis vouloir quitter la vie politique veut donc désormais la révolutionner. Or qui de plus légitime à droite que Nicolas Sarkozy pour se mettre à la hauteur d’un enfant afin de faire sortir la vérité de sa bouche ?
Le deuxième grand défi de la France est celui de l’autorité. En tant que proche des Balkany, Nicolas Sarkozy se demande notamment si elle peut exister dans une société dans laquelle la loi de la République ne s’applique plus dans de nombreux quartiers… De même, nous ne pouvons plus accepter de nous faire diriger par des minorités qui font du chantage ! C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy propose notamment de supprimer l’ISF et rétablir le cumul des mandats. Celui-là même qui nous expliquait il y a quelques mois que l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, nous explique maintenant que l’autorité du maitre d’école n’a jamais autant été remise en cause. L’autorité est un vaste chantier et s’il faut armer tous les fonctionnaires pour faire face au grand remplacement, nous le ferons. L’état doit être fort et ne pas faire dans la demi-mesure.
Bien évidemment, le troisième défi est celui de l’identité… Cette fameuse identité nationale qui a malheureusement servi, pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de tremplin à déclarations racistes à propos des auvergnats. Ce n’était bien évidemment pas la volonté de Nicolas Sarkozy qui aime tous les français, même ceux qui ne le sont pas vraiment. C’est cette même identité qui fabrique depuis des décennies les terroristes d’aujourd’hui : de l’huile au vinaigre, en passant par le bruit et l’odeur, le karsher ou le pédigrée, nous devons une fois de plus réaffirmer que les arabes et les musulmans, même s’ils sont nés en France, ne sont pas de vrais français de souche. Certes, certains diront qu’il ne faut pas s’étonner aujourd’hui d’avoir affaire à des dégénérés qui ne se sentent pas français et qui n’ont plus rien à perdre, à commencer par leur humanité. Mais nous devons défendre notre mode de vie à tout prix. Certes, nous avons pillé et exploité le continent africain pendant des années mais ce n’est pas pour autant que l’on doit aujourd’hui en assumer les conséquences. Il y a des sujets sur lesquels nous ne reculerons pas. Je pense notamment à la présence inacceptable d’arabes en burkinis sur nos plages. Cela mérite, plus qu’un débat, une véritable loi afin d’envoyer ces sacs poubelles dans des camps (Un grand merci à Jean-Pierre Arbey pour sa contribution républicaine à ce débat). Nous devons donc légiférer d’urgence au nom du respect de la femme dans un pays où une femme meurt tous les 3 jours suite à des violences conjugales. Nous traiterons ensuite le problème moins urgent que pose la tenue vestimentaire des corps de ces réfugiés musulmans qui viennent s’échouer sur nos plages (une pollution heureusement moins persistante que celle posée par les sacs poubelles). Quoiqu’il en soit, comme le dit Nicolas Sarkozy, « En France, on n’enferme pas les femmes derrière des tissus ». Derrière une machine à coudre, une machine à laver, un fer à repasser ou un bureau (ou un homme gagnerait pour le même travail environ 30% de plus), pourquoi pas. Mais pas derrière un bout de tissu, tout homme digne de ce nom sait bien que ce n’est malheureusement pas suffisamment efficace pour les faire taire.
Vient ensuite le défi de la compétitivité… Il faut être cohérent, comment peut-on être compétitif vis-à-vis de pays où l’esclavagisme règne ? Nicolas Sarkozy évoque une compétition mondiale mais toute compétition doit avoir des règles communes à tous les participants. Sinon la compétition n’a aucun sens et se terminera toujours de la même façon. C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy veut transformer le marché du travail et s’inspirer du modèle chinois. Il voudrait par exemple pouvoir visiter une usine sans pour autant être obligé de mesurer les ouvriers avant. Avec des ouvriers chinois, il n’y aurait pas de problème de taille. Si l’on veut pouvoir garantir une rentabilité maximale aux actionnaires et rentiers, nous devons faire des efforts et accepter de travailler plus pour faire gagner plus. Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer ainsi sans se soucier de ce qui se passe autour de nous. Nous ne pouvons aller contre la mondialisation au risque de tout perdre.
Dernier défi et non des moindres : la liberté. La réflexion de Nicolas Sarkozy est la suivante : Comment faire de la liberté un atout pour rétablir la confiance et l'espoir dans l'avenir ? Pour rétablir la confiance et l’espoir, il faudrait déjà proposer aux français d’autres choix que des hommes politiques qui ont déjà fait preuve de leur inefficacité. Autre chose que des carriéristes, des escrocs et des incompétents notoires. Notre seule liberté est à l’heure actuelle de ne pas avoir à choisir pour un des charlatans qui se présentent à l’élection présidentielle. Mais pour pouvoir jouir de cette liberté et voter pour Nicolas Sarkozy, il faut être suffisamment éclairé. Il faut donc faire en sorte que les électeurs continuent à voter sans réfléchir. L’idéal serait donc de supprimer les élections et de laisser la démocratie aux mains ce ceux qui la font. Depuis quand un chien serait-il en mesure de savoir mieux que son maitre ce qui est bon pour lui ? Certes, voter est un droit mais quand on voit ce qu’en font les électeurs, il faudrait le supprimer. Si nous l’avions fait plus tôt, nous n’aurions pas eu à subir François Hollande. Face au vide politique actuel, nous devons réagir et permettre aux français de ne plus avoir à choisir entre la peste et le choléra. La France doit avoir le droit de profiter d’une grande république populaire où tout le monde avance dans la même direction. Or qui mieux qu’un républicain de petite taille pour diriger et incarner une telle république ?
Le livre de Nicolas Sarkozy (que l’on surnomme déjà en interne « le petit livre bleu ») est donc son point de départ (sans passer par la case prison bien évidemment). Il y parle de défiance à l'égard de la parole publique et cela n’a rien à voir avec la remarquable politique qu’il a menée depuis des années. D’ailleurs il n’est plus le même puisqu’il a, entre-autre, changer le nom de sa famille politique. Et puis qui de mieux qu’un pyromane pour nous expliquer comment éteindre le feu qu’il a lui-même allumé ? Nicolas Sarkozy a décidé de ne plus mentir et explique que « c’est seulement en disant tout avant, que nous aurons la légitimité pour tout faire après. Rien ne sera possible sans cette exigence de clarté. ». Paul Bismuth n’aurait pas dit mieux ! Sur le même principe hautement intellectuel, je voudrais annoncer que je vais déféquer dans la bouche d’Alain Juppé. Certes, c’est inutile mais j’aurai toute légitimité pour le faire puisque je viens de le dire. Mais rassurez-vous, pour des raisons évidentes d’hygiène, je n’approcherais jamais mon anus de la bouche de cet homme visiblement très malade. Nous n’avons plus besoin de ce genre d’individus qui n’ont de cesse de parasiter la vie politique. Nous avons besoin d’un leader, d’un guide. Nous devons nous identifier à un seul homme, à un seul visage reproduit à des milliards d’exemplaires sur tous les supports imaginables.
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi « Tout pour (le) Riz », puis dans un second temps « Tous pour (le) Riz » si la primaire se déroule bien. Nous devons profondément changer la république française afin de la rendre compétitive dans ce contexte d’hyper-mondialisation. Tout comme pour le problème posé par le burkini, nous devrons modifier la constitution en profondeur. Le modèle vers lequel nous devons tendre est, pour des raisons évidentes de vérité, d’identité, d’autorité, de compétitivité et de liberté, le modèle chinois. Or qui de mieux placé que Nicolas Sarkozy pour incarner ce père de la nation dont nous avons tant besoin ? Alors certains vous diront que rien n’est fait, que Juppé ou même Fillon sont en avance dans les sondages pour la primaire. Mais les sondages sont effectués auprès de sympathisants... Des personnes certes déjà atteintes de maladie mentale, mais pas au niveau des militants (Vous savez, ce sont eux qui malgré tous les sondages ont donné la victoire à Copé contre Fillon. Ces militants qui sont particulièrement sensibles au racisme anti-blanc, aux vols à l’arraché de chocolatines et plus généralement aux problèmes de fuite d’eau que pose l’immigration). Cette fois-ci, pas besoin de Buisson, Nicolas Sarkozy n’aura qu’à piocher directement dans le programme du Front National pour séduire les attardés qui forment le gros des militants républicains. Il ne devrait donc pas avoir de mal à triompher et à redonner l’espoir qu’il manque aux français. L’occident est bleu, le soleil se lève, la France a vu naitre Nicolas Sarkozy, il œuvre pour le bonheur du peuple, Hourra ! Il sera la grande étoile sauvant le peuple !
La menace que représente le terrorisme islamiste nous oblige également à choisir un président qui saura défendre notre identité et notre sécurité. Alors les gauchistes de mauvaise foi vous diront que Nicolas Sarkozy avait bien préparé le terrain en permettant l’armement de l’état islamique suite au démentiellement de l’arsenal libyen. Franchement, affirmer une telle chose est un peu exagéré : c’est accorder un peu trop d’intelligence à un si petit homme. En revanche j’espère que nous trouverons d’autres financements pour la campagne à venir car Kadhafi et Bygmalion n’existent plus… En même temps, je ne me fais pas de soucis, en promettant la suppression de l’ISF nous n’aurons aucun mal à récolter de l’argent auprès de nos amis riches qui, quand ils ne se plaignent pas de payer trop d’impôt, font dans l’évasion fiscale (60 à 80 milliards d’euros par an soit plus de 10 fois le déficit de la sécurité sociale)…
La France a besoin de Nicolas Sarkozy pour récupérer sa place dominante. Nous n’avons pas d’autre solution si nous voulons nous en sortir. La constitution doit être modifiée d’urgence afin de pouvoir mettre en place la République Populaire de France. La France est en guerre et nous devons faire quelques sacrifices pour pouvoir triompher. Ce n’est pas avec de l’eau tiède que l’on fait bouillir du riz. Notre but est donc de porter Nicolas Sarkozy jusqu’à la victoire afin qu’il puisse enfin appliquer la solution finale. Plus que jamais, Nicolas Sarkozy est l’homme de la situation et ne pas s’en rendre compte serait une erreur politique majeure. Le grand remplacement est désormais inéluctable mais nous avons encore la possibilité de décider par quoi nous voulons être remplacés. A choisir entre des barbus bronzés, des grands noirs ou des petits jaunes, le choix des français, des vrais, est évident. Certes, il y a encore quelques petites différences notamment au niveau du dosage mais nous allons gagner car nous sommes portés par une force immense, la force du peuple de France.
